Comme vous le savez sans doute, parmi les missions que je propose, il y a du community management. Je reste donc à l’affût des nouveautés des réseaux sociaux, et parmi mes médias de prédilection il y a le podcast « Le Super Daily » de l’agence Les Supernatifs. Dans l’épisode un peu particulier (numéro 458) « Si vous voulez travailler dans le social media : affutez vos soft skills ! » l’équipe ne parle pas d’actualité, mais donne des conseils et rappelle l’importance des soft skills, autrement dit du savoir-être, pour exercer le métier de Community manager ou Social media manager. Un épisode davantage méta que technique donc, qui m’a amenée à une réflexion sur mon positionnement. Explications !
Soft skills, Hard skills : définitions
Les soft skills, comme je le disais plus haut, c’est le savoir-être au travail, tous nos traits de caractère ou des appétences sociales qui vont avoir un impact sur la vie professionnelle. Dans l’épisode du « Superdaily » sont citées à titre de qualités nécessaires pour le métier de CM l’empathie, la curiosité, la capacité d’adaptation et le sens des affaires.
À l’inverse, les hard skills définissent les compétences métiers, dites techniques. Pour un Community manager ça va être la connaissance des plateformes de programmations de posts, Facebook Ads, les meilleures définitions d’image à publier, ou encore le fonctionnement des algorithmes.


Le message de l’épisode est simple : « travaillez vos soft skills, car à l’inverse, les connaissances métier s’apprennent toujours sur le tas, en pratiquant et en faisant de la veille ». En s’adressant entre autres aux étudiants, l’agence rappelle que le monde du digital est en perpétuelle évolution, et que ce n’est pas un diplôme délivré à un instant T qui va assurer une connaissance accrue et pérenne du métier, mais bien un apprentissage perpétuel enrichi par de la curiosité et une capacité à s’adapter.
Toujours apprendre : le devoir et l’avantage des Freelance
Cet épisode a particulièrement raisonné en moi, toute jeune Freelance que je suis. Pourquoi me diriez-vous ? Eh bien parce que même si j’ai fait un master de Communication, je n’ai pas eu de formation de Community manager à proprement parler. C’est sur le terrain, lors de mes expériences professionnelles que j’ai appris à gérer les réseaux sociaux de mes clients. La meilleure formation est donc dans la pratique, mais aussi dans la veille qui me permet de me perfectionner un peu plus chaque jour. Cet épisode me rappelait que j’étais légitime dans mon métier, même si je n’avais pas de « diplôme » de Community Manager.
C’est véritablement gratifiant de pouvoir mettre en pratique pour tes clients des compétences que tu apprends seule. En entreprise, la fiche de poste me frustrait terriblement, et me cantonnait à une case dans laquelle je ne pouvais pas expérimenter et oser. Aujourd’hui ma curiosité est rassasiée par un apprentissage constant grâce à des webinars, des livres, des podcasts : autant de temps passé à me former qui est un véritable investissement pour moi et mes clients.
Les soft skills qui font mon positionnement
Mais au-delà de la veille et de ma capacité à apprendre des compétences, j’ai envie de mettre d’autres traits de ma personnalité au service de mon business. J’ai envie qu’ils soient ma marque de fabrique, et même un de mes marqueurs de différenciation.
1 – Écoute et partage
Après des expériences mitigées en terme de relations humaines, j’ai envie de travailler avec des gens bienveillants. Aujourd’hui j’ai envie de mettre en place une relation d’écoute et de partage avec mes clients. Nous ne sommes pas dans des échanges verticaux mais dans une collaboration qui va bénéficier aux deux parties. Dès que quelqu’un me parle de son activité je trouve ça vraiment intéressant. Aussi ,j’ai l’impression que découvrir de nouveaux projets m’enrichit. Et en échange, mon travail enrichit son projet. C’est donnant-donnant.
2 – Créativité
Le choix du freelancing a été fortement encouragé par mon envie de proposer autant de prestations qui me plaisaient, et surtout d’introduire plus de créativité dans mon métier. Aujourd’hui je vise le monde de l’illustration, et pour ancrer mon branding dans cette activité, j’utilise moi-même l’illustration dans ma communication. Mais c’est surtout à travers des médiums créatifs – l’écriture, la photographie, la vidéo et l’audio – que j’ai envie de servir le propos de mes clients.
3 – Pédagogie & la démocratisation
J’ai réalisé mon mémoire de fin d’études sur le pouvoir des réseaux sociaux à servir les politiques de médiation culturelle. Cela demande un grain de créativité et d’innovation pour pouvoir digitaliser une institution comme les musées, mais aussi beaucoup de pédagogie. La démocratisation de l’art c’est un combat que j’ai découvert lors de mon expérience au Fonds d’art contemporain de la Ville de Paris, et qui me semble primordial dans la cohésion sociale.
Et vous, quels sont les savoir-être que vous aimez mettre en avant ?
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