Quand on est à son compte, il faut trouver soi-même les ressources pour ne pas perdre le rythme, pour se motiver à travailler et à faire grandir son activité. Mais tout n’est pas rose, et derrière le vernis de ce que l’on veut bien montrer, il y a de nombreux moments de doutes, de relâchement et de fatigue. Ça a été mon cas le mois dernier. Mais grâce à un voyage de dernière minute, j’ai su remonter la pente, retrouver ma motivation, et être boostée jusqu’à mes prochaines vacances.
Après 9 mois d’activité – qui ont été plutôt positifs – j’ai ressenti une grande lassitude. Les projets traînaient en longueur, je n’avais pas de nouveaux clients depuis quelques mois et mon chiffre d’affaires stagnait. J’étais coincée dans une routine qui me minait le moral et qui me démotivait. Et puis sur un coup de tête, je suis partie à Nîmes pour le festival d’illustration « Nîmes s’illustre ».
1 – Casser la routine, voyager, changer de lieu
Partir à Nîmes, c’était sortir de mon petit appartement de banlieue où je vois défiler les journées qui se ressemblent toutes, découvrir une ville que je ne connais pas, et profiter du beau temps.
Ne serait-ce que changer de lieu de travail permet au cerveau d’accueillir avec joie un peu de nouveauté, et de casser la routine dans laquelle on est malheureux. S’aérer l’esprit, c’est la première astuce pour faire face à n’importe quelle baisse de motivation. La nouveauté apporte toujours son lot de joie !
2 – Rencontrer ses semblables
Je n’ai pas choisi Nîmes par hasard : j’y allais pour le festival « Nîmes s’illustre », et notamment pour assister à l’enregistrement live du podcast « Sens Créatif ».
Depuis peu, je fais partie de la communauté d’auditeurs et auditrices qui soutient le podcast financièrement sur Patreon, fièrement appelée le Patate Club. C’était la première fois que je rencontrais les autres membres de la communauté. Ça m’a fait du bien de sortir, de rencontrer du monde et d’échanger sur des thématiques qui m’intéressent.
La vie de Freelance peut rapidement ressembler à un hermitage. En faisant le choix d’être indépendant, on n’a pas à renoncer à notre vie sociale. Aller à la rencontre d’autres Freelance permet de s’entraider, et de s’enrichir aux côtés des autres.
Mais ça m’a aussi permis de réseauter ! J’ai rencontré des illustrateurs et des illustratrices, des designers, des DA, et d’autres acteurs de l’écosystème de l’illustration.
Cerise sur le gâteau, Jérémie Claeys, le créateur du podcast, m’a proposé de couvrir l’enregistrement live de son podcast. C’était un très bon moment, et une bonne occasion pour ajouter à mes références une prestation photographique pour le monde de l’illustration.
Dans un contexte professionnel ou plus détendu, rencontrer les personnes de votre industrie permet dans un premier temps d’échanger sur vos difficultés, mais pourquoi pas mener à des systèmes d’entraide, voire à des collaborations.
3 – Faire des side projects
En plus de la couverture de l’enregistrement du podcast, j’ai pu continuer ma série de photos de groupe en prenant une photo du Patate Club.

Ce projet de photo de groupe est un de mes projets artistiques qui me tient à cœur. Il enrichit ma pratique photographique, et inversement. Ce projet personnel se mêle à mes ambitions professionnelles. Je fais là une pierre deux coups : je prends plaisir à poursuivre mes side projects et je renforce mon portfolio.
Dans la même veine, j’avais très envie de développer des Réels Instagram pour ma propre communication. Les paysages et mes visites à Nîmes m’ont permis de réaliser une série de mini vlogs que vous pouvez retrouver sur mon compte Instagram.
L’idée ici c’est de joindre l’utile à l’agréable, et de retrouver la motivation grâce à des chemins de traverses.
J’en profite pour vous encourager à vous abonnez à mon compte Instagram @chloeandrianarisoa pour suivre mes aventures dans le monde de l’illustration !
4 – Prospecter
Forte de mes dernières rencontres et projets j’ai lancé une nouvelle campagne de prospection auprès des galeries.
Je sais que pour certains, la prospection est la partie la plus angoissante dans le métier de micro-entrepreneur, mais pour moi c’est un moment très stimulant. Le démarchage est me permet de me projeter dans de nouvelles collaborations, et de retrouver l’excitation entrepreneuriale.

Je crois fermement qu’il faut être dans l’action pour atteindre ses objectifs. Aussi, si vous êtes démotivés car votre activité n’avance pas, c’est peut-être le moment de tout remettre à plat, de revoir ses objectifs, et de construire une nouvelle stratégie de prospection.
5 – Partir pour de bon en vacances, faire une pause
Et si toutes ces méthodes ne fonctionnent pas, ou que simplement vous n’avez même pas la motivation de les faire, il ne reste qu’une seule solution : faire une pause. La motivation c’est comme la créativité, ça ne sert à rien de forcer, rien n’en sort de bon.
L’horizon d’être bientôt en vacances est aussi un gros moteur de motivation pour moi ! Je vois cette dernière semaine comme la dernière ligne droite avant un repos bien mérité.
Je vous souhaite de belles vacances d’été et vous dis à la rentrée !